Mortalité et la morbidité rapport 2021
Nouvelle étude sur la mortalité et la morbidité liées aux incendies, aux brûlures et aux empoisonnement au monoxyde de carbone chez les Premières Nations, les Métis et les Inuits au Canada.
Les peuples autochtones sont affectés par les incendies, le risque de mourir dans un incendie étant plus de cinq fois supérieur. Ce nombre augmente à plus de 10 fois pour les peuples des Premières Nations vivant dans les réserves. Les Inuits sont plus de 17 fois plus à risque de mourir dans un incendie que les personnes non autochtones. Les taux chez les Métis sont plus élevés que les estimations chez les personnes non autochtones (2.1), mais ils n’étaient pas significativement différents.
Une nouvelle étude de Statistique Canada, commandée par le projet du CNASI et financée par Services aux Autochtones Canada (SAC), brosse un portrait sombre de la mortalité et de la morbidité liées aux incendies, aux brûlures et aux empoisonnement au monoxyde de carbone chez les Premières Nations, les Métis et les Inuits au Canada.
Les taux de mortalité et de morbidité présentés dans le nouveau rapport de Statistique Canada sont sombres, mais mettent en évidence la vision pour le Conseil national autochtone de la sécurité incendie.
Aller de d’avenir : Comment le CNASI aidera-t-il les communautés autochtones
Pour faire face aux complexités dans les domaines de la sécurité incendie et de la sécurité des personnes, le CNASI offre des programmes de formation et d’éducation en matière de sécurité incendie et de sécurité des personnes adaptés à la culture et pertinents qui sont créés et offerts par les peuples autochtones. Ces services sont offerts aux populations des Premières Nations vivant dans les réserves, aux dirigeants et aux personnes qui travaillent ou font du bénévolat dans les services d’urgence.
Le CNASI a lancé près de 80 programmes et services qui offrent de la formation et un soutien continu à plus de 600 communautés des Premières Nations au Canada. Les programmes comprennent l’éducation, le soutien et la formation dans les domaines de la sécurité incendie communautaire, du soutien à la gouvernance communautaire, de l’infrastructure communautaire et du soutien technique, de la gestion des services d’incendie, des services d’enquête sur les incendies et des opérations des services d’incendie.
Auparavant, les programmes de formation, d’éducation et les services offerts par le CNASI n’étaient pas offerts aux collectivités des Premières Nations, alors qu’ils l’étaient dans la plupart des autres collectivités du Canada. En ce moment, le travail de l’APAC et du CNASI est centré sur les populations des Premières Nations vivant dans les réserves. Pour obtenir plus de détails, veuillez consulter notre énoncé d’inclusivité.
L’objectif du CNASI est de fournir un renforcement pratique des capacités par la formation et l’éducation pour aider à développer les compétences et les connaissances pour les mesures de sécurité incendie et de sécurité des personnes au sein des communautés autochtones et parmi les dirigeants autochtones..
L’un des domaines dans lesquels le CNASIs’efforce d’améliorer la mortalité et la morbidité liées aux incendies chez les peuples autochtones est la collecte de données plus précises. La création du système national de rapport sur les incidents (SNRI) permettra, au fil du temps, de recueillir les données manquantes concernant les incidents d’incendie dans les communautés autochtones. Nous encourageons les communautés autochtones à signaler les incidents d’incendie au moyen du SNRI lorsqu’ils surviennent. Cela aidera à soutenir la prise de décisions à long terme. En comprenant comment et pourquoi les incendies se produisent, nous pouvons diriger notre attention aux causes profondes afin de prévenir les incendies, les blessures et la perte de vies.
En fournissant le même niveau de services de sécurité‑incendie et de sécurité des personnes que celui des communautés non autochtones, nous prévoyons que les taux de mortalité et de morbidité présentés précédemment diminueront de façon importante et que les taux de mortalité et de morbidité dans les communautés autochtones commenceront à s’aligner sur ceux de la population générale.